Aiptaisia

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Les aiptaisias sont de petites anémones communes, appelée aussi anémone de verre, très urticantes et se multipliant très facilement elles sont généralement importé dans l'aquarium par les pierres vivantes voir même sur une pièce de corail, bref voilà un fléau auquel nous avons tous été confrontés, plus ou moins, certains dramatiquement, d'autres plus ponctuellement, mais je ne connais pas un aquariophile qui n'y a jamais eu droit !

 

On rencontre beaucoup d'ébauches de solutions sur le net :

L'eradication manuelle par arrachage, grattage, ou siphonage mais là on peut être sûr de multiplier les aiptaisias dans le bac, car chaque fragment reformera à cout sûr une nouvelle anémone

La suppression par injection d'un composé chimique dans le corps de l'aiptaisia à l'aide d'une seringue hypodermique. Parmi les substances utilisées, on trouve l'eau chaude dont la mise en oeuvre est simple et sans danger pour le bac, mais dont l'efficacité reste à prouver, on trouve ensuite l'acide chlorhydrique qui est à la fois dangereux pour le bac, puisqu'il est capable de deséquilibrer le pH de l'aquarium, de brûler les coraux avoisinants et les mains de l'intervenant, on peut également utiliser l'hydroxyde de calcium (il suffit de récupérer le fond du réacteur à calcium) ou la soude caustique ces deux derniers composants ont l'avantage de ne pas perturber le milieu ou en tout cas dans le sens souhaité en augmentant le pH, par contre le risque de brûlures colatérales reste possible il faut donc couper le brassage pendant au moins une heure si on veut les utiliser sans trop de risque ( j'ai personnellement testé avec de la soude caustique et malgré l'arrêt du brassage j'ai perdu un turbinaria qui a été touché par le nuage floconnant produit par la soude...) , il y a aussi l'utilisation d'une solution saturée en sel mais dont les resultats sont moindre

On peut également utiliser les prédateurs naturels des aiptaisias, le chelmon rostratus semble s'y prêter mais il broute aussi les coraux... il y a aussi un nudibranche berghia verrucicornis qui se délecte d'aiptaisias mais qui est très difficile à trouver à la vente. Les derniers prédateurs sont deux espèces de crevettes faciles à se procurer et relativement résistantes : lysmata wurdemanni et lysmata rathbunae ces deux espèces se ressemblent énormement, bien que L. rathbunae ai une queue plus foncée et soit moins craintive que L. wurdemanni qui est nocturne. On rapporte souvent que ces crevettes conservent une ou deux aiptaisias vivantes après avoir décimé toute une colonie. Il faut également fragmenter les individus trop grand pour qu'ils soient mangés par les crevettes. Personnellement c'est cette dernière méthode que j'utilise avec succès ( Lysmata rathbunae )

Les photos sont sous copyright de http://www.korallenriff.de

 

à gauche: Chelmon Rostratus, à droite Berghia Verrucicornis

  

à gauche: Lysmata Wurdemani, à droite Lysmata Rathbunae

 J'ai découvert lors d'une discussion sur un forum une autre méthode d'éradication naturelle des aiptaisias, que j'ai essayé et qui donne de bon résultats: lEeuphyllia ! Je m'explique, il suffit de mettre en contact les polypes urticants d'un corail du genre Euphyllia pour que celui-ci brûle littéralement l'aiptaisia, j'en ai^profité pour faire même essai avec un Catalaphyllia, réputé lui aussi pour son grand pouvoir urticant, mais le résultat n'était pas probant puisque l'aiptaisia à survécu. Pour info, j'ai utilisé une bouture d'Euphyllia parancora qui ne comptait que 5 ou6 polypes, inutile donc de promener un pied mére comme une serpillère à aiptaisia... Je tiens à remercier Némo du récif du vendredi qui a partagé son expérience en précisant qu'elle est tirée d'un article paru en 2001 dans Aquaplaisir.

 


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